En voile cotonneux et soyeux
le brouillard enrubanne les cieux
retenant mon esprit prisonnier
dans mon corps frigorifié.
la vie va et vient au rythme du vent
balayant tous les tourments.
A la fenêtre, j'écoute le silence
sur la portée du temps qui passe
le murmure de la dordogne laisse
dériver mon coeur rêveur.
Un volet grince, une lumière apparaît
La vie reprend le rythme du matin.
Les aboiements des chiens ...
Le silence n'a plus sa place
Plus de brouillard, le jour s'est levé
Le soleil voudrait percer
Mais nuages pour la journée
Quel splendide tour de magie
Au registre de l'infini .